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La Thérapie brève

 

Pour Paul WATZLAWICK, l'un des fondateurs de l'école Palo Alto à l'origine de la thérapie bréve, ou thérapie systèmique et stratégique, « nous faisons nous-mêmes notre malheur Â», en nous efforçant de reproduire des solutions qui se sont avérées efficaces par le passé alors que notre contexte de vie s'est modifié.

 

Le travail du thérapeute va donc consister à amener ses clients à renoncer à leurs « tentatives de solution Â» infructueuses.

Il peut y parvenir en modifiant leur perception du problème (par des recadrages appropriés) ou par le biais d'expériences nouvelles souvent induites par des recommandations (injonctions comportementales ou tâches thérapeutiques).

 

Cette approche psycho-relationnelle  thérapeutique qui s'est également développée dans les domaines du travail social et de la résolution de problèmes au sein des entreprises et des organisations, est «non normative» et «non pathologisante».

Elle propose des procédures de communication  orientées vers la résolution des problèmes présentés par les clients.

 

Cette approche privilégie la relation (c'est-à-dire de la personne cliente avec son environnement), le présent plutôt que le passé (la manière dont ce comportement se manifeste aujourd’hui), et enfin une vision constructiviste de l’esprit humain.

 

Les principaux successeurs de l'école Palo Alto sont le Centre de thérapie stratégique d'Arezzo, dirigé par Giorgio NARDONE et l'Institut Gregory BATESON de Liège, dirigé par Jean-Jacques WITTEZAELE, tous deux fondés en 1987.

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